EXPLOITATION FAMILIALE DEPUIS 1855

développement durable

L'agroécologie

La préservation de nos territoires

La préservation de nos territoires

Cela à toujours été une priorité à Château PENIN et nous avons engagé depuis plus de 30 ans des actions en faveur de l’équilibre des écosystèmes. La configuration de l’exploitation est divisée en deux milieux distincts mais complémentaires : les zones enherbées et travaillées et les zones arborées.

Les zones enherbées et travaillées

Les zones enherbées et travaillées

Un peu moins de 90% de la surface totale de l’exploitation. (Vignes, tournières, inter-rang, jachères fleuries, prairies, chemins et fossés)

Les zones arborées

Les zones arborées

Un peu plus de 10 % (également essentiel pour compensation empreinte carbone) (Haies, arbres isolés, bosquets et bois) Il est important de préciser que la protection de notre patrimoine paysager passe par une gestion écoresponsable et doit impérativement prendre en compte la viabilité de notre exploitation.

Nos exigences

Créer et entretenir des haies et des bosquets en lisière des parcelles de vignes et répartis sur toute l’exploitation.

Ces zones boisées sont d’excellents capteurs des gaz à effets de serre par la séquestration du CO2 et s’inscrivent en compensation de notre empreinte carbone.

De plus, cela participe activement à la pluralité et l’hétérogénéité des paysages et permet de pérenniser une faune sauvage riche et diversifiée.

En complément de l’espace boisé naturel des nichoirs (mésanges, chauve-souris et insectes) sont déployés afin d’accroitre la pression sur certains ravageurs.

  • La Chauve-souris est consommatrice des papillons de nuit, responsables du ver de la grappe
  • Les Mésanges consomment jusqu’à 8000 chenilles pour nourrir ses petits.

Le sous-bois riche en matière organique (tombée des feuilles, bois morts) contribue au contrôle des bio-agresseurs de la vigne par la création de zones refuges pour les auxiliaires des cultures (coccinelles, syrphes, chrysopes, carabes, etc.).

Maintenir une couverture végétale permanente* des inter-rangs dans la vigne est une solution écologique mais aussi économique. Cette pratique permet de limiter l’érosion des sols, de faciliter l’infiltration de l’eau, mais aussi, de diminuer la vigueur de la vigne par un effet de concurrence.

Le taux de matière organique du sol va augmenter naturellement. C’est une source alimentaire importante qui stimule le développement de la microflore et de la faune (vers de terres) du sol. De plus, cette couverture végétale crée une biodiversité notamment par un développement florifère et mellifère (de nombreux insectes s’en nourrissent, ex : les abeilles).

Nous cultivons aussi des zones de jachères fleuries en appoint.

*Le principe est de maintenir enherbé 1 rang sur 2 ou 3 et de changer chaque année. Les rangs non enherbés sont cultivés mécaniquement. Cette alternance permet de diversifier naturellement la flore. Tous nos sols ont une couverture végétale complète durant l’hiver pour les protéger du lessivage des pluies.

Gérer une prairie pour les épandages d’effluents vinicoles. Cette pratique très réglementée rentre dans le cadre d’un plan d’épandage individuel.

Les rejets vinicoles sont très riches en matière organique et sont bénéfiques pour la prairie.

Afin de laisser les micro-organismes dissoudre l’apport, nous observons une période de carence de 4 semaines avant la reprise d’un pâturage (Nous mettons gracieusement cette prairie à disposition d’une voisine qui a des chevaux.)